AI KOKORO.

Yosh !

j'ai bien écrit un scénar' de manga mais j'hésite à le mettre.... =/ on m'a dit qu'il était bien mais bon....

suis trop timide... j'appréhende beaucoup votre avis... suis sure que vous aller le trouver nul... alors du coup.... j'ose pas....

mais si vas'y mets le, j'suis sûr que c'est super

AI KOKORO
Chapitre 1 : Many Meetings

« DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING ! » retentit, ce lundi après midi, la sonnerie du lycée Higuchi. L’odeur de l’été avait déjà ampli l’air, le soleil faisait remonter l’odeur du goudron, les stores et les volets des maisons étaient laissé entre-ouvert pour conserver la fraicheur. Seul dans le lycée l’odeur de transpiration et de surpopulation, devenait étouffante. Toutes les fenêtres étaient laissées ouvertes.
Au son de la sonnerie, un troupeau d’élèves en uniforme sortit dans un brouhaha. Parmi ces élèves, Ai cherchait sa sœur des yeux, perdue parmis cette marée d’étudiants et d’étudiantes.
« Yûki ! » appelait-il « Yûki ! Où es-tu ? Yûki ».
Il regardait tout autour de lui, observant attentivement le visage des gens qui l’entouraient. Il était tellement préoccupé par la recherche de sa sœur, qu’il heurta par inadvertance un élève de Terminale, aux longs cheveux noirs.
« Pardon ! Je suis vraiment désolé ! Je ne vous avais pas vu ! » S’excusa Ai paniqué par le regard que lui jetait l’élève. (Un regard interloqué en l’occurrence…)
« Hahaha, t’inquiète pas ! Ce n’est rien ! » Lui dit en riant l’inconnu.
« Ah ! Au fait, tu n’aurais pas vu ma sœur par hasard ? Ma sœur jumelle Yûki. »
Avant que l’inconnu n’ai eu le temps de répondre, une voix féminine se fit entendre dans le dos de Ai.
« Hé ! Lovu ! Qu’est-ce que tu fais ?! Je suis là ! »
« Yûki ! Je te cherchais partout ! Et arrête de m’appeler comme ca ! »
Ai se tourna vers l’inconnu, il s’excusa de nouveau pour l’avoir importuné. « Au fait, je m’appelle Ai. Je suis en TLA. »
« Je t’ai dis que ce n’était pas grave pour tout à l’heure. Moi, c’est Mikaru, TLC » « Enchanté, Mikaru. Il faut que j’y aille, peut être à demain ! » Salua Ai en souriant. Et il partit rejoindre sa sœur qui avait déjà commencé à prendre la route du retour.
Mikaru le regarda s’en aller « Oui… peut être à demain…Ai » pensa-t-il, un léger sourire sur le visage. Ai…ce nom résonnait maintenant dans sa tête. Et tandis qu’il marchait, l’image du jeune graçon envahissait son esprit…Quand :
« Hé ! Mikaru ! Ca va ? Ca fait un bail non ? »
Pour son malheur, Inoue l’avait rattrapé.
« Ah… Inoue… ca fait longtemps oui… *en son fort intérieur : mais tu ne m’as absolument pas manquée…au contraire* »
Il parlait d’un air détaché. Franchement, qu’est ce qu’elle a à le coller comme ça ? Elle ne l’intéresse vraiment pas… Enfin…depuis aujourd’hui…
« Alors ? Tu ne me dis rien ? »
Lui demanda Inoue légèrement vexée par son comportement. Mikaru soupira. Ils arrivèrent à son immeuble.
« Quoi ? C’est toi qui m’a dit qu’on pouvait rester amis non ? Et les amis ca se dit tout que je sache non ? Ca se voit tout le temps aussi ! »
« Eh bien, je regrette d’avoir dit cela. » Répliqua froidement Mikaru en entrant dans son immeuble, laissant Inoue sur le palier. A ce moment là, son téléphone sonna. C’était elle. Il décrocha.
« Tu veux qu’on arrête définitivement c’est ça… »
Sa voix était devenue triste. Elle était prête à pleurer. Mikaru le savait bien.
« Laisse-moi tranquille. » lui dit-il « je ne veux plus te voir oui. Et arrête de pleurer.»
Il raccrocha et monta dans l’ascenceur. Arrivé à son appartement, il se remémora ces paroles. « J’y suis peut-être allé un peu fort… » Se dit il. Il haussa les épaules en se disant qu’elle le méritait bien.
« Ai ? C’était qui le gars qui était avec toi ? C’est un de tes amis ? » Demanda, avec curiosité Yûki durant le dîner. Cette question, fit sursauter Ai qui faillit renverser son bol de riz.
« Euh… non ce n’est pas un de mes amis. Je l’ai juste rencontré pendant que je cherchais dans la cohue. »
« Et tu sais comment il s’appelle ? » Ai la regarda interloqué par toutes ces questions.
« Oooh ! Je vois, il t’intéresse hein ? »
La taquina –t-il. Yûki rougit d’un coup et en frappant sur la table cria
« MAIS NON ! ESPECE D’IMBECILE ! »
Ai ria. « Bon si tu tiens tant à le savoir, il s’appelle Mikaru. »
Yûki le regarda avec des yeux ronds, la bouche grande ouverte.
« Euh… ca va ? Yûki ? »
« MIKARUUU !! » Hurla Yûki.
« Arrête de hurler ! Tu vas déranger les voisins ! Et je ne vois pas ce qu’il y a de bizarre à ce qu’il s’appelle Mi… »
« Il n’est pas en TLC ?? » Coupa-t-elle.
« Euh… si pourquoi ? »
Décidément, Ai ne comprenait en rien la réaction de sa sœur.
« Mais c’est l’un des membres du groupe du lycée ! C’est le plus beau de tous ! Toutes les filles veulent être avec lui ! Et une seule a réussi à toucher son cœur ! Aaaaah je l’enviiiie… »
Une petite larme s’échappa et coula sur son visage.
« C’est bizarre… je ne l’ai pas vue avec lui… »
« C’est normal, elle n’est pas dans notre établissement. » Expliqua Yûki. « Mais tu as eu trop de chance de pouvoir lui parler ! »
« Euh mais si tu le connais, pourquoi tu ne l’as pas reconnu ? »
« Parce que, sur cette terre, les seules personnes que j’arrive à reconnaitre sont toi et mes amies. »
« Je vois… bon tu m’excuse, mais il faut que j’aille me coucher. Je suis trop fatigué. » Il se le va et Yûki se remit à crier.
« QUOI ! C’EST ENCORE MOI QUI VAIS DEVOIR FAIRE LA VAISSELLE !! ESPECE DE MYSOGINE !!! »
Il ne répondit rien. L’attitude de sa sœur le faisait rire intérieurement. Il s’enferma dans sa chambre et s’allongea sur son lit. Là, le souvenir de sa rencontre avec Mikaru lui revint. Et lorsqu’il s’endormit, il n’y avait dans sa tête que Mikaru. Cette nuit là, Ai dormit mal ; il essayait en vain d’oublier Mikaru. Il se leva à 3heures du matin pour s’asperger la figure. « Pourquoi est ce que je n’arrête pas de penser à lui ? » Se demanda-t-il. Il se dirigea vers la cuisine et se servit un verre d’eau.
Le lendemain matin, Ai était totalement crevé. D’ailleurs, il n’entendit pas son réveil sonner et se fut sa sœur qui réussit à le tirer de son sommeil à grand coup d’oreiller.
« Allez ! Lève-toi ! On va finir par être en retard ! ».
Ils faillirent arriver en retard au lycée. Ils allèrent chacun dans leur salle. Ai rentra et s’installa à sa place près de la vitre. Comme tous les autres jours, il était seul, seul avec ses pensées. Ce jour là, tandis qu’il regardait par la fenêtre, ses pensées étaient toutes tournées vers une seule chose : Mikaru. Pendant ce temps, les filles qui l’adulaient n’arrêtaient pas de jaser.
« Le pauvre il est tout le temps seul ! »
« Moi j’aime son côté ‘perdu dans mes pensée’ ça lui donne un certain charme. »
« Il est trop chou avec son visage d’ange !! »
« Alors ? Dit quand est-ce que tu lui demande ? »
« Euh…c'est-à-dire que… »
« Allez !!! Lance-toi !!! Courage !! »
De leur côté, les garçons lui en voulaient d’être si apprécié de toutes les filles de la classe. Et c’est en partie à cause de cela qu’il était seul. La professeur d’anglais arriva avec 5minutes de retard.
« Excusez mon retard. Le proviseur m’avait convoquée car nous allons recevoir une nouvelle élève. »
Elle se tourna vers la porte et ordonna que l’on entre. Une grande fille aux longs cheveux noirs (elle les avait attachés en queue de cheval.) apparut. Elle s’avança devant le tableau à la gauche du professeur et se présenta d’une voix claire.
« Je m’appelle Inoue et je viens de l’Internat Kawasaki, ravie de vous rencontrer. »
Les garçons étaient presque tous éblouis par sa beauté, les filles jalouses, et Ai indifférent. Inoue alla s’installer à la table à côté de Ai qui avait vaguement suivit la scène et qui commençait, en attendant le début du cours, à gribouiller sur son cahier.
Lorsque la sonnerie indiqua l’heure de la pause, Ai pris tranquillement le chemin de la salle d’Histoire, son cours préféré. Tout le monde était allé ailleurs et il n’y avait pas un chat dans le couloir. Il s’assit par terre contre le mur de la salle. Les jambes repliées sur son torses et serrées par ses bras, il ne put s’empêcher de repenser à nouveau à Mikaru. Mais cette fois, il ne se défendit pas contre cette pensée. Il avait fini par s’habituer à elle. Il se leva et s’approcha de la fenêtre qui était sur le mur d’en face. A ce moment là une jeune fille arriva.
« Sans doute la fille de tout à l’heure…Elle va me dire ‘Ai, je t’aime… J’aimerai bien être avec toi.’ Et moi je vais devoir la rejeter… » Pensa-t-il. Mais avant qu’elle n’ait le temps de dire quoi que ce soit, la nouvelle arriva.
« Laisse nous deux minutes tu veux ! »
Le ton était si froid, que la pauvre fille parti en courant.
« Qu’est ce que tu me veux ? » Demanda avec indifférence Ai.
« Qu’est ce que tu fou là tout seul ? Pourquoi tu ne viens pas avec les autres ? »
« C’est plutôt à eux que tu dois demander pourquoi est ce qu’ils ne viennent pas vers moi. » Répondit Ai, le regard toujours vers la vitre.
« Ils m’ont toujours laissé seul et je me suis habitué à cette solitude. Au moins je peux penser à ce que je veux et je me sens libre. Il n’y a personne pour me contredire ou pour me forcer à faire quelque chose… » Inoue le regarda avec surprise.
« Dis plutôt que c’est toi qui n’ose pas aller vers eux… » Lança-t-elle.
« Non. Et puis en quoi cela te concerne ? » Répondit-il le regard toujours vers la vitre. « Laisse moi tranquille tu veux. Ah, et puis si tu croises l’autre fille… Et puis non tiens, je me débrouillerai seul. »
Il prit son sac et il feint d’aller vers les toilettes. Inoue, quant à elle, exaspérée par les paroles de Ai partit à grand pas rejoindre ses nouveaux camarades. De nouveau seul, Ai revint vers la salle de classe. Là il croisa son professeur.
« Ah bonjour Monsieur ! »
« Ai ! Comment vas-tu ? Vous vous en sortez ta sœur et toi ? »
« Oui, ne vous en faites pas pour nous ! » Ai sourit.
« Heureux de voir que tout va bien. Les autres ne t’ennuient pas trop au moins ? »
« Non. Je suis tellement indifférent de ce qu’ils pensent de moi qu’ils me laissent tranquille »
Le professeur sourit et au moment où il ouvrit la salle, la cloche sonna. Ai rentra et reprit sa place. Les autres arrivèrent. Ai vit la jeune fille qui voulait lui parler entrer, les yeux légèrement rouges.
« Non…Elle a pleuré… »
Il serra son poing gauche si fort qu’il s’enfonça les ongles dans sa peau
A la fin des cours, Ai essaya de retrouver la jeune fille. Il la vit assise seule sur un banc les yeux prêts à pleurer.
« Hé ! Ca va ? Je suis sincèrement désolé pour tout à l’heure. Tu voulais me dire quelque chose. »
La jeune fille baissa la tête.
« A quoi cela sert-il ? Elle t’a non ? Pourquoi t’es venu ? Pourquoi tu n’es pas allé la voir, elle ? »
Ai comprit ce qui se passait dans sa tête.
« Tu te méprends tu sais. » La fille leva la tête surprise. « On est pas ensemble. Mais je ne veux pas non plus te mentir. »
Il s’assit à côté d’elle.
« Je sais très bien quels sentiments tu as pour moi. » Il cherchait ses mots. « Pour être franc, être avec une fille ne m’intéresse pas… Excuse-moi si je suis maladroit… Tu vois, t’avoir pour amie, et ne plus te voir pleurer ça, ça me ferait plaisir. »
La fille le regarda surprise. Mais elle sourit légèrement.
« Je savais bien que ca se terminerait comme ça… »
Elle lui tendit la main « Riyoko. » Il la serra « Ai, enchanté »...

...
« Ah ?? Tu t’es fait une amie ?? Elle est comment ?? »
Jamais il n’aurait du en parler à sa sœur. L’interrogatoire allait de nouveau commencer.
« Yûki, c’est une amie ! »
«Peu importe ! J’veux savoir comment sera la future petite amie de mon frère ! »
« Je ne compte pas sortir avec elle tu vois ! Mais puisque tu tiens tellement à le savoir… »
Les yeux de Yûki pétillèrent de curiosité.
« Elle est brune avec des yeux bleus, elle s’appelle Riyoko et elle fait ta taille. »
« Elle met du combien ? »
Ai sursauta
« QUOI ! MAIS… C’EST QUOI CETTE QUESTION !!! »
Yûki ria à gorge déployée.
« Mais ce n’est pas drôle, Yûki….Pour la peine je te laisse faire toute la vaisselle. »
« KOUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!!! » Hurla –t-elle.
Ai s’enferma dans sa chambre et s’allongea sur le lit. L’interrogatoire fut trop éprouvant.
« Pourquoi elle me pose ce genre de questions… » Il soupira. « Et puis je ne l’ai pas vu aujourd’hui…. J’espère le voir demain…. Mikaru…. »
Et il sombra dans le sommeil…
Ce jour là, Ai commença plus tard que sa sœur. En chemin il croisa Riyoko. Ils parlèrent de tout et de rien et ce même quand ils furent dans la salle.
« Tu sais, Riyo, j’ai rencontré Mikaru de TLC. »
« C’est vrai ?? Alors ?? Il est comment ? »
« Eh bien il est plutôt gentil, mystérieux et j’ai trouvé qu’il avait l’air un peu triste… »
« Tu as vraiment beaucoup de chance ! Et tu vas le revoir ? »
« Je ne sais pas. Mais si c’est le cas, je te le présenterai »
« T’es vraiment gentil !!! »
Et ils rirent. Ce jour là tout le monde furent surpris de le voir avec quelqu’un, lui qui est plutôt solitaire. Cela fit plaisir au professeur d’histoire « Au moins il n’est plus seul dans sa classe. »
Mais cela ne plut pas beaucoup à Inoue. Elle avait entendu ce qu’il avait raconté et elle comptait bien aller le voir à la pause. Depuis quand lui et Mikaru se connaissaient-ils ? Elle avait un mauvais pressentiment. Elle comptait bien résoudre rapidement cette affaire. La cloche retentit ; Riyoko fut accaparée par ses amies
« Désolée, Ai ca ne te dérange pas ? »
« Mais non ! Ne t’en fait pas ! »
« Tu es sûr ? » Il lui sourit.
« Mais oui, allez vas y je crois qu’elles sont impatientes de savoir ce qui s’est passé hier. »
Elle lui sourit et parti rejoindre ses amies impatientes. Ai décida de sortir dans la cour. Il s’installa sur un banc sous des cerisiers. Il mit les pieds sur le banc, les jambes pliées contre lui et regarda les gens autour de lui, dans l’espoir de le voir, lui. Mais pour son malheur, Ce fut Inoue qui se tient soudain devant lui.
« Qu’est-ce que tu me veux encore ? T’as fait pleurer Riyoko ca ne te suffit pas ?! »
Inoue ne comprit pas mais alla droit au but.
« Qu’est ce qu’il y a entre toi et Mikaru ? »
Décidément, les filles étaient vraiment susceptibles surtout lorsqu’il s’agit de ‘beaux gosses’ comme Mikaru.
« Il n’y a rien. C’est juste un ami. »
Elle l’attrapa par le col.
« Ne me prend pas pour une imbécile ! »
Ai était sur le point d’éclater. Il lui dit avec un regard froid
« C’est toi je crois qui ne comprend rien. Mikaru je l’ai rencontré par hasard et je ne l’ai pas revu depuis. Maintenant lâche moi. »
« Ecoute moi bien, toi, je suis celle avec qui il était et je compte bien le ravoir. Alors je t’interdis de lui tourner autour. »
Ai ria. « Je pense que tu devrais d’abord savoir pourquoi il t’a jetée. Et puis je doute qu’il ait envie de se remettre avec toi si c’est lui qui t’a jetée. »
Elle explosa. Elle voulu lui donner une baffe mais quelqu’un l’en empêcha. Ai le reconnu.
« Laisse Ai tranquille. »
C’était Mikaru. Il lâcha le bras d’Inoue et lui lança d’un ton glacial.
« Je t’interdis de relever la main sur lui. »
Inoue, au bord des larmes, partie en courant.
« Ca va ? Elle ne t’a rien fait au moins. »
« Non. Ca va. »
Il ne savait plus quoi dire. Il se sentit rougir légèrement.
« Au fait, ma sœur m’a dit que tu étais un des membres du groupes du lycée. »
Mikaru sourit.
« Je suis le guitariste du groupe en effet. »
« Je ne suis jamais allé à un seul de tes concerts. Il s’appelle comment ton groupe ? » Mikaru s’approcha de Ai et lui murmura à l’oreille
« Ai Kokoro. »
Ai rougit. A ce moment là, Riyoko arriva.
« Ah tu es là Ai ! Je te cherchais partout ! Les cours vont reprendre ! Dépêche- toi ! »
« Attends ! Riyoko ! Je te présente Mikaru. »
Riyoko eut un temps d’arrêt. Elle fut toute gênée.
« Ah ! Euh… Enchantée…Ai m’a beaucoup parlé de vous…. »
Ai rougit de plus belle.
« Mais non, Mais non ! »
Mikaru sourit à Riyoko.
« Ca me fait plaisir de l’apprendre. »
« Bon il faut qu’on y aille non !! On va être en retard ! »
Ai était rouge jusqu’aux oreilles.
« Oui tu as raison ! » Acquiesça Riyoko. Mikaru, n’ayant pas cours avant 14h, leur souhaita une bonne journée. Riyoko et Ai couraient vers l’établissement. Ai se retourna quand même pour voir si Mikaru était toujours là. Mais il avait disparu.
Ils arrivèrent à temps en cours. Ai s’était remis de ses émotions. Inoue s’était installée au fond de la salle ce qui permis Riyoko et Ai d’être à côté. Pendant le cours, elle lui passa un petit papier sur lequel était écrit
« Mikaru est vraiment gentil ! Merci de me l’avoir présenté. » « De rien. Ca ma fait plaisir aussi de le revoir.^^ » Elle lui répondit « Dit, Ai, sans vouloir être indiscrète tu ne serais pas... » Ai froissa violement le papier et se cacha le visage. Cela surpris tellement Riyoko, qu’elle sursauta. Le professeur s’en aperçu.
« Ai ? Que se passe-t-il ? »
Gêné, Ai prétexta un malaise et demanda d’aller aux toilettes. Il sorti en hâte et courut prendre l’air. Il s’appuya contre un mur et se tint la tête dans sa main droite. Dans sa main gauche il serrait encore le petit papier. Comment pouvait-elle dire une telle chose ? Avec autant de sûreté en plus ? Lui ? Ressentir une telle chose ? C’était impossible ou plutôt impensable…Pourtant beaucoup de signes l’attestaient. Mais il ne voulait pas y croire.
Lorsqu’il rentra chez lui, il s’enferma dans sa chambre. Il voulait être seul. Il avait encore gardé le petit bout de papier qui le turlupinait depuis l’après midi. Sa sœur s’inquiéta et entra dans la chambre. Elle le trouva assis sur le lit tout recroquevillé sur lui-même.
« Ca ne va pas, Lovu ? »
Ai n’avait pas réagit.
« Qu’est ce qui ne va pas ? Dis-moi tout. »
Mais Ai ne voulut pas parler. La vérité était trop lourde à dire. Pourtant il s’y essaya
« Je… »
Mais soudain, il s’évanouit dans les bras de sa sœur.
« AI ! Ca ne va pas ? Ah mais…t’es tout brûlant !!! T’as de la fièvre !!! » Elle se calma, l’allongea dans son lit et alla lui chercher une aspirine.
« Je me demande bien ce que tu as…C’est rare que tu tombe ainsi malade… »
Ai quand à lui repensait à ce que lui avait dit Riyoko.
Le lendemain, Riyoko s’inquiéta de ne pas voir Ai.
« Il m’avait parlé de sa sœur. Je vais essayer de la retrouver. Comme ils sont jumeaux ca ne va pas être si compliqué… »
Elle se mit donc à traverser tout l’établissement, quitte à ne pas aller en cours d’Allemand (cours qu’elle détestait plus que tout.). Finalement elle la trouva au moment de la pause déjeuner. Elle courut vers elle.
« Euh…Excuse moi ? Tu ne serais pas Yûki pas hasard ? »
« Si pourquoi ? »
« Voilà, je suis Riyoko et je m’inquiète pour Ai. Je ne l’ai pas vu de la journée. »
« Ah ! C’est toi Riyoko ! Enchantée !! Ne t’inquiète pas pour mon frère, il reviendra demain ; en ce moment, il est un peu malade. »
Riyoko rassurée remercia Yûki et proposa de lui amener les devoirs au moment de la fin des cours.
« Pas de soucis. On se retrouve à la sortie ! »
Riyoko promis et retourna tranquillement en cours. En chemin, elle croisa Mikaru. Il semblait contrarié.
« Riyoko ! Tu n’as pas vu Ai par hasard ? »
Elle lui raconta tout, mais Mikaru semblait encore plus contrarié.
« Quelque chose ne va pas ? »
« En fait je ne serais pas là pendant un moment. Mon groupe et moi avons été contacté par une maison de disque et… »
Riyoko ne put retenir sa joie.
« Mais c’est génial !!! »
« Oui…Enfin…non… On va devoir quitter la province pour aller à Tokyo. Donc je voulais lui donner mon numéro. Parce qu’on sera là bas pendant trois semaines. »
Riyoko compris tout de suite la situation. Elle rassura Mikaru et se proposa pour donner le numéro à Ai.
« Comme j’irai lui donner les cours cet après midi, ça sera facile. »
Mikaru la remercia, et lui dit ne pas dire à Ai qu’il partait pour trois semaines. Il quitta Riyoko qui eut l’air très surpris.
Inoue non plus n’était pas allée en cours. Elle cherchait à ruiner la vie de Ai qui selon elle lui avait volé Mikaru.
« Il ma fallu des semaines à pouvoir l’aborder et à pouvoir me faire aimer de lui… »
Elle se souvenait de la menace de Mikaru et décida de ne pas atteindre directement Ai mais quelque chose ou quelqu’un auquel il tenait beaucoup et enfin lui faire croire que tout était de la faute de Mikaru. Elle savait qu’il avait une sœur. Elle chercha donc par tous les moyens à connaitre le point faible de cette jeune fille. Pour réfléchir au moyen de le savoir elle simula une angine à ses parents qui travaillant toute la journée la laissèrent seule à la maison.
Comme elle l’avait promis, Riyoko apporta les devoirs à Ai. Lorsqu’elle entra dans la chambre, il était habillé simplement et ses cheveux étaient tout ébouriffés. Elle commença à culpabiliser car elle avait bien compris que s’il était dans cet état c’était à cause de ce qu’elle lui avait dit hier matin. Elle s’assit près de lui sur le lit.
« Ai, je t’ai apporté les devoirs d’hier et aujourd’hui. »
Elle les posa derrière lui. Ai n’avait rien dit. Il ne la regardait même pas. Au bord des larmes, elle lui dit :
« Ai, je suis désolée pour ce que je t’ai dit hier. Je… »
Il se leva d’un bond, ouvrit la fenêtre d’un coup et alla se mettre au balcon. Riyoko le suivit sans rien dire et en retenant ses larmes. Elle lui glissa un papier dans sa main et au moment où il la regarda d’un air interrogateur, elle quitta la chambre et l’appartement en courant. Ai inquiet, ouvrit le papier.
« Téléphone Mikaru.
Appelle-moi quand tu veux, je te répondrais. »
A la suite du petit mot se trouvait le numéro. Instinctivement, il attrapa son portable et entra le numéro. Voyant les affaires de Riyoko il se dit
« Pardonne moi… je n’ai pas été très gentil… Merci quand même… »
Son regard retomba sur le portable et le numéro de Mikaru. Il hésita à l’appeler. Il ne savait pas trop quoi lui dire à part… Non il ne fera pas… Du moins pas maintenant. Il ferma son portable et quitta sa chambre, pour aider sa sœur au ménage.

(le chap' 2 plus tard quand je l'aurai terminé ^^)

alors ? alors ?alors ? veux savoir ce que vous en pensez moi !

certes c'est long mais.... me suis forcée à le mettre....

désolé il est 23:30 et j'ai trop la flemme de le lire maintenant mais promis je le lis mercredi en rentrant

Chapitre 2 : Heart Attack
Ce jour là, Yûki était inquiète. Il y avait compétition de sport entre les classes et elle avait oublié d’aller acheter de la ventoline chez le médecin. Son frère s’aperçu de son inquiétude.
« Quelque chose ne va pas ? »
« J’ai oublié de prendre de la ventoline »
Ai resta bouche bée.
« Mais comment vas-tu faire ?! T’auras pas d’autre choix que de faire la compèt’ ! »
« JE LE SAIS ! Je vais tout de même tenter quelque chose en parlant au professeur. J’espère qu’ils en auront à l’infirmerie. »
Ils arrivèrent donc au gymnase et Yûki alla voir le professeur. Ai l’observa de loin. Il s’aperçu qu’elle devint soudainement pâle et désemparée. Il courut les rejoindre.
« Professeur ! Il faut l’empêcher de concourir ! Elle ne peut pas dans son état ! »
« Désolé Ai, mais c’est impossible. »
« Elle risque sa VIE monsieur ! Vous entendez ! SA VIE ! »
Le professeur eut l’air de culpabiliser. « Je suis vraiment désolé Ai. »
« Ai ne t’inquiète pas. J’essaierai de ne pas trop me forcer. »
Et elle se dirigea vers son équipe. La première épreuve ne jouait pas à son avantage : il s’agissait du 3 fois 500. Pendant la course, Ai regardait d’un air inquiet sa sœur. Il essaya de ne pas trop s’en faire, elle ne courait pas vite et n’essayait pas de dépasser les autres. Dès qu’elle fut à sa limite elle s’arrêta quitte à être disqualifiée, pour reprendre son souffle. Durant toutes les épreuves, Yûki essayait de se ménager le plus possible. Seulement il fallu qu’à la dernière épreuve, Yûki se retrouve face à Inoue. Ce ne fut pas n’importe qu’elle épreuve, s’étai celle du ping-pong. « J’ai un mauvais pressentiment » murmura Ai à Riyoko. Et son pressentiment se confirma. Yûki pouvait faire tout ce qu’elle pouvait pour se ménager, Inoue la faisait courir partout. Sa respiration commença à être de plus en plus difficile. Sa vision commençait à se troubler. L’arbitre ne s’apercevant de rien, continuait à compter les points. Ai courut vers le professeur. « ARRETER LE MATCH ! MA SŒUR S’ETOUFFE ! »
le professeur le regarda d’un air impuissant. N’en pouvant plus, il prit une raquette et courut s’interposer. Seulement le professeur l’arrêta en disant qu’il allait enfreindre les règles. Pendant ce temps, Yûki eut de plus en plus de mal à respirer. Elle ne tenait plus sur ses jambes. Elle implora d’un regard Inoue qui se réjouissait de la voir souffrir. Elle ne s’arrêta pas un seul instant jusqu’au moment où Yûki, tomba raide sur le sol.
« YUUUUUUUUUUUKIIIIIIIIIIIIIIII ! »
Les infirmiers se précipitaèrent. Ils commencèrent les gestes des premiers secours pendant que l’un deux appelait les pompiers.
On annula alors la compétition et Riyoko vint apporter son soutient à Ai. Ils montèrent dans la voiture rouge qui emmena Yûki à l’hôpital le plus proche.
Yûki se réveilla. Il était 16heures. Ai était endormi à coté d’elle, épuisé et éprouvé. Elle se souvenait de cette fille qui l’avait épuisée jusqu’à vouloir la tuer. Elle tourna la tête vers la fenêtre et vit Riyoko qui lui sourit, l’air tout aussi fatigué. Yûki s’assit dans son lit.
« Merci d’être resté ici… Le pauvre…il en vit des choses… »
Elle se tourna vers Riyoko.
« T’aurais pas une idée de ce que voulait faire cette fille ? Elle m’a à moitié mise à mort. »
Riyoko haussa les épaules. A ce moment là, Ai se réveilla.
« Yû.. Yûki !!! Tu es réveillée… Je suis vraiment désolé, si seulement j’avais pu l’arrêter… »
« Bah ! Tu n’y est pour rien tu sais… En revanche je me demande bien pourquoi elle essayait de venir à bout de moi… » Une ombre apparu sur le visage de Ai.
« C’est l’ex petite amie de Mikaru. L’autre jour elle a tenté de me frapper parce qu’elle pensait que Mikaru et moi ont entretenait plus que l’amitié. Elle cherche à me pourrir la vie pour lui avoir, selon elle, volé son ‘cœur’ »
Il serra la couverture du lit de sa sœur dans sa main gauche. Il se leva.
«Attendez-moi là. Je vais passer un coup de fil. »
Il sorit de la chambre et se mit dans un coin tranquille. Là, il ouvrit son portable et appela Mikaru.
« Allô ? »
« Mikaru ? C’est Ai. J’ai quelque chose à te… »
« Ai ! ca me fait super plaisir de t’entendre ! »
« MIKARU ECOUTE MOI ! » « Quelque chose ne va pas ? »
« C’est Inoue… On a eu une compétition de sport. Elle était face à face avec ma sœur lors de l’épreuve de Pingpong et ma sœur, par sa faute a fait une crise d’asthme aiguë. En ce moment elle est à l’hôpital. Elle s’en est sortie mais cela aurait pu être grave. »
Mikaru ne répondit rien. Il ne pouvait pas lui dire qu’il était parti. Mais il y avait bien une chose qu’il pouvait faire.
« Ai, ne t’inquiète surtout pas. Je prends les choses en main. Je vais m’occuper personnellement d’Inoue. En attendant, veille sur ta sœur. »
Il raccrocha. Ai surpris, retourna à la chambre. Riyoko et Yûki parlaient justement de Mikaru.
« Mikaru… c’est de toi que j’ai le plus besoin en ce moment… que vas-tu faire ? »
De son côté Mikaru prévint ses supérieurs qu’il avait un coup de fil urgent à passer et qu’il s’excusait pour le précédent. Il quitta l’immeuble et appela Inoue.
« Un jour je supprimerai son numéro. Mais pas en ce moment. »
Il était sérieusement en colère. La bavure d’Inoue le rendait malade d’exaspération.
« Salut mon cœur ! » lui dit Inoue
« Arrête avec ta voix mielleuse. Tu vas m’expliquer pourquoi tu t’es arrangée pour envoyer la sœur de Ai à l’hopital ! »
« Oh je vois que le gosse t’as appelé. Si tu veux tout savoir, il m’exaspère. Seulement je n’ai pas le droit de le toucher n’est ce pas ? Alors je vais le détruire indirectement. »
« Je t’interdis de… »
« Quoi ? Tu vas m’empêcher d’agir ? Hahahaha !! Mais tu es beaucoup trop faible pour m’empêcher de faire quoi que ce soit et ce tout simplement parce que je sais que tu es à Tokyo. Alors que comptes-tu faire ? Je vais te dire une bonne chose Mikaru. Tant que tu ne seras pas de nouveau avec moi, je ferais de la vie de Ai un enfer, et ce par le moyen de sa sœur. Et pire je mettrais tout sur ton dos.[i] »
« Jamais. »
« [i]Comment ? »
« Je ne reviendrai jamais vers toi. »
« Qu’est ce que tu dis je n’entends pas ?! »
« Je ne reviendrai pas simplement parce que j’aime Ai et que je serai prêt à porter toutes les peines du monde pour lui et son bonheur. »
Il raccrocha. Il fut rejoins par deux de ses amis, Takeshi et Denka.
« Mikaru vient, faut faire l’enregistrement. »
« Je suis désolé les amis mais il va falloir que je rentre plus tôt que prévu. »
« C’est à cause de ce Ai, heiiiin ??? » le taquina Denka.
« Ai ? C’est qui ? » Demanda Takeshi
« Je t’expliquerai plus tard. Mikaru, vas y. j’expliquerai au manager que tu as un empêchement familial. Du genre ‘Son grand père a eut une crise cardiaque.’ »
Mikaru sourit en guise de remerciement et pris un taxi en direction de la gare. Durant le trajet, son manager l’appela mais il ne décrocha pas. Arrivé à destination, il prit de nouveau un taxi pour aller à l’hôpital.
« Heureusement que je ne suis pas encore connu sinon tout cela n’aurait pas été possible sans me faire remarquer. » pense-t-il.
Ce fut une surprise pour Ai, Riyoko et Yûki de le voir entrer dans la chambre.
« Je voulais voir comment allait ta sœur, Ai. »
« Je suis en pleine forme ! Demain je vais pouvoir retourner en cours ! »
Le visage de Mikaru devint grave.
« Ai, je peux te parler ? »
« Euh oui…. »
Ils sortirent dans le parc de l’hôpital.
« Ai, il faut que je te prévienne. Inoue est prête à tout pour te détruire. Elle va utiliser ta sœur et essaiera de te convaincre que c’est moi qui aurai fait souffrir ta sœur. Cependant, il faut que tu sache qu’elle et moi détenons un lourd secret. »
Ai ne put s’empêcher d’aller serrer dans ses bras, Mikaru qui lui tournait le dos.
« Quoi qu’il arrive, je te fais confiance. »
Mikaru sourit tristement. « Si tu connaissais ce secret, serais-tu capable de redire une telle chose, Ai ? » Se dit-il.
« Jusqu’à nouvel ordre, essaie d’éviter Inoue et laisse moi m’occuper d’elle. »
Il se tourna vers Ai et lui murmura. « Ai, Je t’aime. »
Puis il parti. Ai avait senti une profonde mélancolie chez Mikaru. Il prit son temps pour retourner dans la chambre de sa sœur. Quand il arriva, le médecin familial était là.
« La prochaine fois il ne faudra pas que tu l’oublie. Et puis il faut vraiment que tu fasses attention ! Tu sais bien que ton cœur de ce fait devient de plus en plus fragile ! »
« Oui je sais…. Mais je ne m’attendais pas à tomber sur une fille comme elle ! »
« Ce n’est pas une raison. Bon je vous laisse maintenant, et tâche de bien te souvenir de mes conseils Yûki. ».

...
Yûki put sortir dès le lendemain. Riyoko, Ai et Yûki prirent ensemble le chemin du lycée. Tous trois se tenaient sur leur garde. Quand il furent abordés par deux garçons.
« Hé ! Tu ne serais pas Ai par hasard ? »
Ai ne répondit rien.
« Haha..Ne t’inquiète pas, On est deux amis de Mikaru. »
« Pouvez vous le prouver ? »
Le garçon blond au visage enjoué lui tendit un papier
« Mikaru, s’attendait bien à ce que tu ne nous fasse pas automatiquement confiance. »
Ai lu le message
« Ai, celui qui te remettra ce papier s’appelle Denka. Celui qui l’accompagne s’appelle Takeshi. Ce sont mes deux meilleurs amis et ils font aussi parti du groupe. Fais leur confiance. Ils reprennent leurs études ; Denka sera dans ta classe, tandis que Takeshi sera dans la classe de ta sœur. Je veux faire en sorte qu’il ne vous arrive rien. Disons qu’ils tiendront le rôle de gardes du corps. A la prochaine. Pardonne mon abscence. Je t’aime. Mikaru. »
Ai se détendit un peu. Riyoko resta bouche bée.
« AH ! Mais c’est… Denka et Takeshi ! »
Denka eut un grand sourire
« Une fan ! »
« Denka, je ne vois pas ce qu’il y a d’extraordinaire à croiser une fan ici…La plupart des filles du lycée nous connaissent… »
Takeshi parlait calmement.
« Ce que t’es froid Takeshi ! »
« Je ne suis pas froid je te renvoie à la réalité. »
Le duo Takeshi-Denka fit sourire Ai. Yûki eut un doute.
« T’es sûr qu’ils sont aussi forts que le prétend Mikaru ? »
« Bah peut-être que ce que l’on voit d’eux en ce moment, n’est qu’une façade. Et puis je fais confiance en Mikaru. »
Ai accéléra légèrement le pas. Riyoko sourit
« Il a peut-être fini par l’accepter. » Se dit-elle.
Yûki en revanche trouvait qu’il avait beaucoup changé depuis qu’il avait rencontré Mikaru. Ai et Riyoko arrivèrent parmi les premiers en cours. Comme la dernière fois, le professeur arriva en retard. Inoue arriva dans les derniers, quelques temps avant le professeur. Celui-ci arriva cinq minutes plus tard.
« Bien. Avant de commencer, je souhaite vous présenter un nouvel élève. »
Denka entra tout sourire et jeta un coup d’œil vers Inoue. Celle-ci était devenue verte de rage. Il se présenta à la classe et alla s’installer non loin d’Inoue qui lui jetait des éclairs. Takeshi pendant ce temps intégra la classe de Yûki. Dans les deux classes se fut la même chose : des fans restés bouche bée devant l’arrivée de leurs idoles. Au cours de la journée, Inoue prétexta un mal de ventre pour aller dans les toilettes. Là, elle téléphona à Mikaru.
« Mikaru, je peux savoir à quoi ca rime l’arrivée de Denka dans ma classe ?! »
« Tu n’as pas besoin de le savoir. Mais ne t’avise surtout pas à faire quoi que ce soit à Ai et à Yûki. De toute façon je le saurais. »
« Espèce de sale… »
Mikaru raccrocha. Il allait lui payer cela. Elle était prête à tout pour faire partir Denka et par la même occasion Takeshi. « De toute façon, ils ne sont que des êtres comme les autres. » Se dit-elle en retournant en classe.

Pendant la pause, Ai remarqua qu’Inoue n’arrêtait pas de jeter des regards noirs à Denka.
« Dit, Denka, tu connais Inoue ? »
Denka quitta sa lecture, surpris par la question d’Inoue.
« Si je la connais ? Oui. Elle venait souvent aux répétitions pour aller voir Mikaru. Je ne la supportait pas d’ailleurs… A chaque fois, elle s’arrangeait pour que Mikaru sorte avec elle, les jours où on avait des trucs importants à faire. Ca m’agaçait parce que c’était moi, et ca l’est toujours, qui me fatiguait à faire un planning qui arrangeait tout le monde. Et je crois que ca énervait aussi un peu Mikaru. »
Ai le regarda étonné.
« Pourquoi ? Il voyait sa copine non ? »
Le visage de Denka devint sombre.
« Vois tu pour Mikaru, au fond de lui-même, ça a toujours été la musique avant tout le reste. »
Voyant le visage à la fois stupéfait et inquiet d’Ai, Denka le rassura.
« Mais je ne sais pas si c’est encore le cas. Il tient beaucoup à toi tu sais. »
Il avait dit cela d’un air si sérieux, qu’Ai en rougit. Ryoko, qui était partie chercher des Sodas, les rejoignit.
« Dit, Denka, ca va faire combien de temps que votre groupe existe ? »
« Eh bien…. J’avoue que je n’ai jamais compté…Mais ca doit bien faire 5 ans. »
« Waaaaah ! Et vous n’avez jamais postulé pour une maison de disques ? »
« Non, jamais. »
« Ah ? Pourtant moi j’aimerais beaucoup avoir un album d’Ai kokoro dans ma chambre. » Ryoko fit mine d’avoir l’air triste. Denka ria.
« T’inquiète pas un jour cela viendra ! »
« J’espère bien ! » répondit tout de go Ryoko l’air sévère. Tous riait.

De son côté Yuki ne s’amusait pas autant avec Takeshi. Pire, elle s’ennuyait. Il n’était pas très bavard et quand il disait quelque chose c’était la plus part du temps une simple phrase ou juste un « oui » ou un « non ». Depuis une heure elle se demandait ce qu’elle pouvait bien faire avec lui… Elle avait hâte de retourner en cours, que la pause soit terminée. Mais il s’écoula encore une bonne heure avant la fin de la pause. Et c’est une Yuki fatiguée qui retournait en cours d’histoire géographie.

Le soir, une pensée fit surface dans l’esprit de Ai. « Pourquoi Mikaru n’est pas là ? Pourquoi est-il parti depuis qu’on s’est vus à l’hopital ? »
Il hésita à l’appeler, mais il se dit qu’il risquerait peut-être de le déranger.
Lors du dîner, il n’entendait pas les réflexions de sa sœur à propos de Takeshi. Tout son esprit était tourné vers Mikaru.
« Eh ! Ai ? tu m’écoutes ! Hééé ! »
« Ah ! escuse moi ! j’étais plongé dans mes pensées… »
« T’es vraiment bizarre en ce moment. »
« Hein ? »
« Je sais pas, depuis que t’as croisé Mikaru, t’as complètement changé… »
Ai la regarda d’un air étonné.
« Là par exemple tu pensais à quoi ? »
« Ben…. » Il rougit. Il ne voulu pas lui dire le fond réel de sa pensée.
« Je parie que c’est à lui que tu pensais. »
Ai accusa le coup. « Mais non ! tu te fais des idées ! »
Yuki rigola. « Avoue que tu lui trouves quelque chose à ce type… »
« Mais non, je te dis, y’a rien. »
Le comportement de son frère l’amusa. « T’en es sur, hein ??? »
« Mais oui, je te dis !...Enfin… » Il marqua une pause.
« Enfin quoi ? »
« Non rien… » Il détourna le regard de de sa sœur.
Elle pensait « Ai, tu ne veux pas me le dire, parce que tu es trop timide… Mais je les vois très bien tes sentiments. » Elle sourit.
Ai aida, pour une fois, sa sœur à faire la vaisselle, puis il retourna dans sa chambre. Là, il se demandait de nouveau pourquoi les membres du groupe de Mikaru était là et pas Mikaru lui-même. De nouveau il hésita à l’appeler. Une seule pensée vint envahir son esprit. « Mikaru, si tu es vraiment parti, pourquoi tu ne m’as rien dit ? »

Chapitre 3 : Bloody Truth.
Trois semaines plus tard, Mikaru fut de retour au lycée. Cela rassura un tant soit peu Ai. Il pensait que maintenant Inoue essaierai moins de lui mettre des batons dans les roues.
Denka et Ryoko étaient devenus très proches, si bien que dès qu’Ai faisait des allusions à Denka, elle se mettait à rougir. Tout les trois passaient de très bons moment ensemble. De leur coté Yûki et Takeshi aussi avaient commencé à être de très bons amis.
Un après midi, Ai trouva seul Mikaru. Il alla le voir. Une seule question lui brulait les lèvres : pourquoi avoir été absent pendant trois semaines d’affilées. Seulement, il n’osa pas la poser car son intuition lui disait que sans doute il ne lui répondrait jamais.
Ensemble, ils se promenèrent dans l’allée des cerisiers en fleurs. Inoue les regardait depuis l’intérieur du lycée, avec un regard noir.
Elle murmura « Et s’il y passait lui aussi…. Il a l’air tellement… » un sourire machiavélique se traça sur son visage. Elle retourna en salle de classe, l’air joyeux. En chemin, elle croisa Denka. Il échangèrent un regard et fière de son idée, Inoue ria tout en regardant Denka.

A la pause déjeuné, Ai ne retrouva pas Mikaru. Il alla voir Denka pour en savoir plus. Celui-ci lui répondit qu’il avait une affaire urgente à régler. Un peu triste, Ai mangea tout de même avec Ryoko et Denka. Puis il alla se promener seul dans la même allée que d’habitude.
Inoue attendait ce moment avec impatience. Elle regarda du coté de Denka. Il lui semblait qu’il était occupé à parler avec Ryoko. « Je vais donc être tranquille... Surtout que Takeshi et Yûki sont en sport à cette heure ci »
Elle ria légèrement et Suivit de pres Ai. Ce dernier s’arreta devant un cerisier immense. Il leva la tête pour en observer la cime.
Il sursauta lorsqu’il vit Inoue juste en face de lui. Elle, elle se mit à rire.
« Que fais tu tout seul ? Denka t’aurait il abandonné ? » demanda-t-elle l’air espiègle.
« Qu’est ce que tu me veux ? » dit il avec beaucoup de froideur.
« Oh rien… » Elle s’approcha, tendit la main et carressa le cou d’Ai « Je trouvais juste ton cou tellement… »
Son regard devint vide. Ai ne bougeait pas, ou plutôt ne pouvait pas bouger. A ce moment là Denka s’interposa entre Ai et Inoue.
« Laisse le tranquille. »
Ai, debout derriere Denka voyait seulement Inoue lui jeter un dernier regard et partir en riant. Au fond elle n’était pas vraiment contente. Elle savait qu’elle ne pouvait rien faire tant que Denka serait avec Ai. « Commençons donc par lui. » pensa-t-elle.
A ce moment là, la cloche sonna pour annoncer la reprise des cours.

En cours, elle passa un papier à Denka. « Rendez vous à la fin des cours, dans la cour intérieure du lycée. » Denka retint un sourire mais il accepta la demande. Lorsque la sonnerie annonça la fin des cours, Ai rejoignit Denka.
« Ai, je ne pourrais pas rentrer avec toi ce soir. Rentre avec Yûki et Takeshi. »
« Hein ? Mais pourquoi ? »
« Désolé je ne préfère pas te le dire. »
Et il partit en courant en direction de la cour intérieure. Vexé de ne pas pouvoir comprendre ce qu’il se passait, décida de suivre de loin Denka.

Arrivé dans la cour, Denka trouva Inoue appuyée contre un cerisier. La pression était là.
« Tu voulais me voir ? » dit Denka.
Ai caché derrière un buisson regardait la scène. Les yeux d’Inoue devinrent rouges. L’atmosphère s’alourdit considérablement. Denka sourit tandis que ses propres yeux prirent la même teinte.
« Je vois. Ce n’était pas pour une discussion amicale… »
Alors, Inoue s’élença vers Denka et tenta de lui griffer le visage. Mais Denka fut plus rapide qu’elle, il se tenait déjà derrière elle. Ai fut surpris de la rapidité avec laquelle Denka s’était déplacé.
« Franchement, comment veux-tu battre quelqu’un de mon rang avec ton niveau. Ca se voit trop que tu es devenu ce que tu es grâce à lui. C’est pourquoi je tiens à te signaler que si tu continue tu risque de mourir »
Denka, en disant ces mots, avait une ombre sur le visage et son regard était devenu sombre à faire peur.
Ai ne bougeait pas et retenait son souffle. Son cœur battait si fort que chaque battements résonnait dans ses oreilles.
Inoue, tremblante, accusa la défaite et repris sa nature normale. Ses yeux redevinrent bruns et elle murmura : « Un jour je vous achèverai tous les cinq. » Puis elle partie en courant.

Denka, qui avait remarqué la présence d’Ai, avait lui aussi repris son apparence normale.
« Allez, sors de ton buisson, c’est ridicule. »
Honteux Ai sortit de sa cachette. Il n’osait regarder Denka dans les yeux.
« Ne t’avais-je pas dit de ne pas me suivre ? » Dit-il sur un ton accusateur. Ai ne répondit rien.
« Il faut y aller, ils doivent nous attendre. » répondit-il simplement.
Il savait que Yûki et Ryoko accompagnées de Takeshi, étaient déjà rentrées. Du moins son intuition le lui indiquait.

Soudain Ai s’arrêta, il demanda brutalement à Denka :
« Qui a mordu Inoue ? ».
Denka s’arrêta pris de cours par la question. Il alluma une cigarette et recracha une bribe de fumée. Tournant le dos à Ai, il ne répondit pas.
« Pourquoi tu ne veux pas me répondre ?! » Ai criait à moitié.
« Je ne peux pas te le dire. » répondit simplement Denka. Ai fut surpris. Il eut une mauvaise intuition.
« Bon, Ai, trève de bavardages, il faut qu’on rentre, ta sœur va finir par s’in… »
« Mikaru… »
« Hein ? » Denka regarda Ai.
« Mikaru… C’est lui non ? »
Ai ne quittait pas du regards les yeux de Denka.
« Ne me mens pas ! Et dis moi la vérité ! » Cette fois, Ai criait. Denka hésitait.
« DIS MOI ! » hurla Ai. Sa gorge se serrait, les larmes montaient. Il était sur le point d’éclater.
« Désolé, Ai. Mais j’ai fait le serment de ne rien dire à personne. »
Exaspéré, Ai passa rapidement devant Denka et en passant il lui dit simplement :
« Ton silence est éloquent. Tu n’as pas besoin de me le dire, j’ai tout compris » et la douleur qu’il avait au ventre s’amplifia.

...
Lorsqu’il arrivèrent enfin à la maison, Yûki était seule avec Takeshi. Ai n’entendit pas les remarques qu’on leur faisait à cause de leur retard. Il n’avait même pas faim. Il alla simplement s’enfermer dans sa chambre.
La douleur était trop forte. Il ne put retenir encore longtemps ses larmes. Denka, envoyé par Yuki, pour le chercher, n’ouvrit même pas la porte. Il entendait Ai pleurer. Lorsqu’il redescendit, il dit qu’Ai dormait, « la journée a été rude. » avait-il simplement précisé.
Ai, seul dans sa chambre, était envahi par de sombres pensées. Soudain, son téléphone sonna. C’était Mikaru. Ai hésita puis il sécha ses larmes, repris son calme et décrocha.
« Ai ? Je ne te dérange pas ? »
« Non. »
« Quelque chose ne va pas ? » Ai ne répondit rien.
« Tu veux qu’on en parle ? » Ai hésita à répondre. Il ne savait que dire. Puis il demanda
« Pourquoi tu n’étais pas là de tout l’apres midi ? »
« Une urgence familiale. Ma grand-mère est tres malade. Pourquoi ? »
« Inoue a failli me… » il n’arrivait pas a le dire.
« Elle a failli faire quoi ? »
« me mordre »

Ai sur le coup, fondit en larmes en disant ces mots. Mikaru ne dis rien. Ai sécha ses larmes.
« Denka et Inoue se sont battus sous mes yeux, j’ai tou vu. Et j’ai tout compris aussi, à propos d’Inoue. Denka n’y est pour rien. Je l’ai suivit et j’ai simplement tout entendu. »
Mikaru ne disait toujours rien.
« Dis. Quand tu me l’as dit, c’était sincère ? Ce que tu sais n’a rien à voir là dedans ? »demanda Ai.
Mais Mikaru avais raccroché. Ai eut encore plus mal. « je le savais » Appuyé contre le mur, le regard vide, il se laissa tomber sur le sol à genoux.
Yûki fut surprise de voir Mikaru à sa porte. Il était déjà 21 heures.
« Je voudrais voir Ai. » dit il.
« Ah..euh… Denka m’a dit qu’il dormait. » Répondit Yûki.
Mikaru entra et vit Denka le visage sombre tourné vers la vitre, fumant une cigarette. Après avoir demandé à Yûki où était la chambre d’Ai, il y alla tranquillement. Il ouvrit la porte et trouva Ai au fond de la chambre par terre, le regard vide, quelques larmes sur les joues. Mikaru passa simplement une main sur le tour du visage d’Ai et celui-ci se réveilla. « Vas-t-en. » dit Ai d’un ton glacial.
« Tu m’as demandé si c’était sincère. Alors, je viens te le dire. » Et passant une main sur le cou d’Ai
« ‘Ca’, n’a absolument rien à voir. »
« Et Inoue ? »
«Ce n’est pas moi qui l’ait mordue. Tu n’as pas besoin de savoir qui c’est. » Ai fut un peu soulagé. Encore sous le choc, il se rappela de la mise en garde que lui avait faite Mikaru trois semaine auparavant, quand il s'était revu à l'hopital. Le secret que Mikaru conservait en lui depuis longtemps, il venait de le découvrir. La tête appuyée sur l'épaule de Mikaru il dit d'une voix faible : « Je te fais confiance… »

Denka qui avait entendu la conversation depuis le couloir, soupira en retournant dans la salle à manger. « Un jour ou l’autre il ne pourra pas se retenir…On ne peut pas… » pensa-t-il.

...
Le lendemain, Yuki retrouva son frère dans un état complètement différent que les semaines précédentes. Il semblait beaucoup plus triste que d’habitude. Cependant, elle voyait bien qu’il se forçait à ne pas le lui montrer pour ne pas l’inquiéter. C’est en silence qu’ils allèrent ensemble au lycée. En chemin, ils croisèrent Denka, Ryoko et Takeshi. Ai laissa sa sœur avec Denka et Takeshi. Ryoko avait aussi vue l’état dans lequel il était et n’avais pas pu s’empecher de vouloir lui remonter le moral.
« Ai, j’ai quelque chose d’important à te dire. »
Ai intrigué l’écouta. « Denka et moi on est…enfin…tu vois ce que je veux dire. »
Ai lui souria « Je suis content pour vous deux »
Toutefois il se dit que Ryoko pouvait courir un danger en étant avec Denka, tout comme lui.
« Mais dit, tu ne penses pas que ca va créer des jalousies ? »lui demanda-t-elle.
« L’important ce n’est pas ce que pensent les autres, l’important c’est que tu sois heureuse. » lui répondit-il.
Ils arrivèrent au lycée. Inoue était déjà devant la salle, et écoutait de la musique tout en regardant par la fenêtre. C’était le dernier jour et les professeurs avait prévu de fêter les vacances. Aussi les élèves venant d’autres classes étaient acceptés. Mikaru et Ai avaient donc passé la journée ensemble en compagnie de Denka, Takeshi, Yûki et Ryoko.
« Alors ? Avez-vous prévu quelque chose pour les vacances ? » demanda Ryoko
« Yûki et moi nous n’avons rien prévu. Comme on vit seuls, on ne peut pas trop voyager » répondit Ai .
« Nous, Denka, Takeshi et moi, nous partirons trois semaines à Tokyo. Et toi Ryoko ? »
Ce que venait de dire Mikaru avait un peu rendue triste Ryoko et Ai.
Elle répondit « Avec mes parents on va retrouver de la famille à Kyoto. »
« Je voudrais trop aller là bas. » soupira Yûki.
Ai avait compris le message de sa sœur. « Un jour peut etre que l’on pourra. » lui dit il.
Ils passèrent ainsi la journée ensemble.
Puis de nouveau Yûki et Takeshi se retrouverent ensemble, Ai étant parti de son coté avec Mikaru, Denka et Ryoko du leur.
Pendant une bonne heure, Ai et Mikaru marchait sans rien dire. Puis Ai brisa le silence.
« Tu m’écriras de là bas ? »
« Si tu veux » répondit Mikaru.
« Ce n’est pas si je veux ! je te le demande c’est tout. »
Mikaru lui sourit. Ai sortit son appareil photo et demanda à Mikaru si ca ne le gênait pas.
« C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour garder en mémoire mes souvenirs. »
Et ensemble ils prirent des photos.
Soudain le ciel se couvrit. Mikaru eut une mauvaise impression.

Yuki marchait un peu avec Takeshi. Elle écoutait tranquillement sa musique
« De toute façon on a jamais vraiment parlé alors… ».
Tout à coup, Takeshi s’arreta comme pris d’une douleur intense. Yuki inquiete s’approcha de lui, bien qu’il lui en interdise.
« Est-ce que ca va ? T’as mal quelque part ? Tu veux… »
Elle ne continua pas sa phrase. Takeshi la regardait maintenant avec ses yeux rouges pétillants. Le regard fixe sur les canines de ce dernier, Yûki restait debout sans bouger. Des images floues envahissait son esprit. Le ciel devint sombre. Les images devinrent nettes. Elle se souvenait de la manière dont étaient morts leur parents. Un homme au teint pale, le regard vitreux se délectait des gorges chaudes des deux parents. Quand il avait aperçu la gamine de 6ans, en larmes devant les corps blanchâtres de ses parents, il s’avança vers elle. Soudain le frere jumeau de celle-ci arriva l’air plein de défi. La gamine hurlait en voyant son frere s’attaquer à l’homme
« N…Non…NON… »Yûki n’était plus dans son état normal.
Elle tremblait, des larmes coulait. Takeshi avait repris son apparence normale et tentait de calmer Yûki. Mais elle était tellement dans un état de choc qu’elle ne faisait plus la différence entre le réel et le souvenir. Quand Ai et Mikaru arrivèrent, elle poussa violement takeshi et hurla :
« Rends les moi ! Rends moi mes parents ! »
Ai resta interdit. « Yûki…. »
Elle est continua de crier « Rends les moi ! RENDS MOI AI ! »
C’est là que le souvenir de cette fameuse nuit revint à la mémoire d’Ai.
« Yû…ki… » Il resta debout devant sa sœur en larmes. Takeshi se leva et aida Yuki à se lever.
« Je crois que vous devriez rentrer. » dit il. Ai ne répondit rien et suivit Takeshi.
Lorsqu'il fut seul dans sa chambre pendant que Takeshi allait s'occuper de Yuki, Ai s'allongea sur son lit, sur le dos et laissa le lointaint souvenir l'envahir.
Il se souvenait d'avoir entendu sa soeur pleurer, d'etre allé la voir et d'avoir vu ses parents morts. Un homme s'était approcher de sa soeur pour l'attaquer et la tuer sans doute et lui, son frere, il s'était précipité pour la protéger. Que l'homme le morde il s'en moquait. Lui, au bout de cinq minutes, il l'avait eu par derriere en lui infligeant la meme mort qu'a ses parents. Il n'entendait plus sa soeur hurler. Et c'est là que s'arretait le souvenir d'Ai.
Takeshi vint le voir pour lui donner des nouvelles de sa soeur. Il voulait connaitre la raison de ce qu'elle avait dit, mais Ai s'était endormi.

(Suite au chapitre 4 !)